Le Népal sous le choc

Comme vous l’aurez sûrement appris dans la presse, le Népal a été victime ce week-end d’un puissant séisme. A l’heure actuelle, les bilans font état d’au moins 5500 morts plus de 10 000 blessés. Mais au delà de la catastrophe humaine, c’est tout un pays qui est en deuil. Et pour cause : la Capitale, Katmandou, à vu disparaître la quasi totalité de son centre historique. Entre ruine et souffrances, il ne reste plus rien des édifices pourtant classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

PHOTO/(AFP PRAKASH MATHEMA)
PHOTO/(AFP PRAKASH MATHEMA)

Un pays en deuil

Dans la capitale, on pleure la disparition des locaux, mais aussi des temples et autres bâtiments historiques.

Le Temple Trailokya Mohan Narayan, datant de 1680 et dédié à Vishnou, s’est complètement effondré. Le Gaddi Baithak, monument qui tranchait par son style très européen, a également perdu de grand pan de sa façade. Et que dire de la tour Dharahara ? Érigée en 1832, elle permettait de surplomber toute la vallée de Katmadou du haut de ses 60 mètres. Déjà fragilisée en 1934 par un autre tremblement de terre, elle avait été reconstruite à l’identique. Aujourd’hui, il n’en reste rien.


Népal : les ravages du séisme filmés par un drone par lemondefr
Dans les montagnes, ce sont les avalanches qui ont provoqué les plus gros dégâts. Sur l’Everest, les camps de bases ont tous été détruit, en partie ou en totalité. Certains alpinistes sont restés coincés plusieurs jours. D’autres sont toujours portés disparus.

Les recherches se poursuivent, sans grand espoir

Dans les villes comme dans les campagnes, les missions de recherche se poursuivent un peu partout. On tente de retrouver des survivants dans les décombres, mais aussi dans les campagnes. De nombreux touristes, partis en Trek dans l’Himalaya, n’ont toujours pas donnés de signe de vie. C’est le cas notamment des français Dorian Curmi et Julia Merle, partis en trek dans le parc national du LangTang, et pour qui les réseaux sociaux se mobilisent nuit et jour, en vain.